Mieux connaitre les sols pour aller plus loin dans les interprétations des analyses biologiques: Les analyses biologiques sont généralement réalisées dans la strate de surface, le plus souvent 0-20 cm, zone ou la matière organique est la plus abondante et où se concentre la majorité des organismes du sol. Toutefois, il est évident que connaitre d’autres caractéristiques du sol, au-delà de cette strate, peut être utile pour les interprétations des analyses biologiques. L’étude des sols est le plus souvent réalisée par
Objectif atteint pour les trois scientifiques qui souhaitaient, en créant ELISOL environnement, valoriser et rendre accessible une expertise scientifique pointue en biologie des sols et nématologie, au service des acteurs de l’agriculture durable et de la gestion des sols. La start-up emploie aujourd’hui 6 personnes, et a installé son laboratoire à Congénies dans le Gard. L’équipe d’ELISOL L’entreprise, qui fête le 23 mars ses 10 ans, a déployé sur le marché le premier bio-indicateur normalisé pour évaluer l’état biologique d’un sol basé
(Photo : Clément Paurd) Drôle de nématode pour faire parler le sol! Ces vers, précieux indicateurs de l’activité biologique de la terre, pourraient être mis au service d’une agriculture raisonnée. Par CATHERINE BERNARD. Ils sont si petits qu’on ne les voit pas à l’œil nu. Bientôt pourtant, les agriculteurs auront tout intérêt à suivre à la trace les nématodes qui peuplent la terre qu’ils cultivent. Les nématodes ? Ce sont des vers microscopiques dont il est aussi précieux de connaître l’abondance et la
Article paru dans Sciences au Sud, le journal de l’IRD (SAS n° 64 avril/mai 2012) dans le dossier recherche: « la vie dans le sol ». Lorsque les nématodes consomment des bactéries, les plantes se nourrissent mieux. Peu connus du grand public, les nématodes sont pourtant les organismes pluricellulaires les plus abondants sur terre. « On dénombre environ 1 million d’individus par m2 de sol », précise Cécile Villenave, responsable scientifique d’ELISOL environnement. « 30 à 40 % de la communauté totale consomme des bactéries. Et cette