Signature de la convention de partenariat entre les Chambres d’agriculture et l’OFSV le 18 mai 2017 à la maison des Chambres d’agriculture (Paris).
Elisabeth d’Oiron Verame, secrétaire générale de l’OFSV (Observatoire Français des Sols Vivants)
Jean-Louis Cazaubon, vice-président de Assemblée Permanente des Chambres d’agriculture
Sébastien Windsor, président de la Chambre d’agriculture de Seine-Maritime, président de la Commission développement, recherche et appui à l’entreprise
ont signé une convention de partenariat autour de l’impact des pratiques agricoles sur la qualité biologique des sols, et sur la rentabilité des activités. Cette convention a pour objet de promouvoir et de développer le Réseau d’Expérimentation et de Veille à l’innovation Agricole (REVA). Le partenariat avec les Chambres d’agriculture a pour but de former les techniciens des Chambres et de les impliquer dans l’animation des groupes d’agriculteurs du REVA, afin d’identifier, de tester et diffuser des pratiques de développement durable : écologiquement, économiquement et socialement. Le REVA (organe de l’OFSV) est un réseau de groupes d’agriculteurs formés et équipés d’outils de mesure et de grilles d’analyse permettant de mesurer l’impact des pratiques sur la qualité des sols, et sur la rentabilité des activités.
Les outils et l’ingénierie de projet apportés par le partenariat avec l’OFSV, seront mobilisés par les Chambres dans leur démarche d’accompagne ment des groupes.
Un cours de cette séance, le REVA a été présenté.
Les indicateurs de qualité biologique des sols (en complément de la caractérisation physico-chimique) utilisés pour évaluer la qualité de sols en lien avec les pratiques, qui sont réalisé par des structures expertes dans ces domaines, sont les suivants :
Test bêche (ISARA)
Sac à litière (ESA Angers)
Communautés de micro-organismes (INRA Dijon)
Communautés de nématodes (ELISOL environnement)
Communautés de vers de terre (Université de Rennes)
Un conseiller Chambres et un agriculteur engagés dans le réseau REVA sont intervenus, exprimant leur intérêt de cette démarche. L’agriculteur utilise ces indicateurs pour suivre l’impact écologique de ses pratiques. Le conseiller accompagne l’agriculteur dans la démarche favorisant l’émergence de plans d’actions, en vue de faire progresser leurs processus de culture pour minorer leur impact écologique.